Olivia Bentley I fight for my loved ones
⊹ JOB/ETUDES : Peintre/serveuse
⊹ PSEUDO : Nooneelse ⊹ CELEBRITE : Blake Lively ⊹ MESSAGES : 50 ⊹ ICI DEPUIS LE : 20/08/2013 Points : 34
| Sujet: Olivia Bentley ●๋• Sometimes fate is a joke Mar 20 Aoû - 16:33 | |
| Olivia Bentley
26 ans • Peintre/serveuse • Tumblr NOM ET PRÉNOMS ✖ Olivia Bentley ; DATE DE NAISSANCE ✖ 14 février 1987 ; LIEU DE NAISSANCE ✖ New-York ; ORIENTATION SEXUELLE ✖ Hétéro ; SITUATION PERSONNELLE ✖ Compliqué ; GROUPE ✖ My life, my rules ; CÉLÉBRITÉ ✖ Blake Lively Qu'est ce que la liberté pour toi ?
M'endormir sans avoir peur de ne plus jamais me réveiller, marcher dans la rue sans regarder sans arrêt autour de moi si personne ne me suit... Simplement ne pas vivre la peur au ventre, arrêter de faire des cauchemars toutes les nuits, cesser de m'inquiéter sans arrêt pour les gens que j'aime parce que j'ai peur qu'ils paient pour mes conneries. Avant je pensais que la liberté était de vivre sa vie comme on l'entendait sans avoir de comptes à rendre, mais aujourd'hui je sais que ça va bien au-delà de ça. Je suis dans une cage, même si je peux circuler librement, et je dois faire attention à tout ce que je dis et ce que je fais.
Que signifient les autorités à tes yeux ?
Quand j'étais enfant, les autorités c'était ces gens qui nous avaient placées dans une nouvelle famille, ma petite soeur est moi, quand on s'est retrouvées seules. Adolescente, c'était les adultes, ceux contre qui je me rebellais parce qu'ils m'empêchaient de vivre comme je le voulais, parce que je ne voulais pas suivre leurs règles. A Rio, elles sont devenues mes pires ennemies, je devais les éviter, les fuir même, parce que je trempais dans un trafic et que si je me faisais prendre, c'était la prison assurée. Aujourd'hui je suis en fuite, et j'ai tendance à ne faire confiance à personne, certainement pas aux autorités en tout cas. Je sais qu'il y a des magouilles, des pots de vin, je ne veux pas prendre le risque.
Comment vois tu ta vie ?
Pour l'instant avec beaucoup d'amertume et de regrets. Je ne sais pas ce qui a foiré, je ne comprends pas comment j'ai fait pour en arriver là. Mon avenir est plus qu'incertain, ma vie est entre parenthèses. J'avais des projets, mais tout est mis en pause, c'est un peu comme si j'étais vraiment morte...
Quand le premier enfant d'un couple naît un 14 février, ce dernier est quand même sensé y voir là un signe du destin et s'en émouvoir. Mes parents, eux, ils n'en avaient rien à foutre, ni l'un ni l'autre. Entre eux, ça a toujours été haine et passion, ils se gueulent dessus, se réconcilient sur l'oreiller, se gueulent dessus à nouveau... Je n'ai pas connu mon père longtemps, et les souvenirs que j'en ai sont très vagues. Y'a ce fauteuil dans le coin de la pièce... Je peux me souvenir de lui assis dedans une bière à la main. C'est comme un flash, son visage est flou. J'avais trois ans quand il est parti, au moment où ma petite soeur, Nola, est venue au monde. Lui il avait d'autres chats à fouetter, il avait fait la connaissance d'une nouvelle voisine qu'il trouvait à son goût et qui avait l'avantage d'avoir dix ans de moins que maman. Enfin ça, c'est les bruits qui courent, tout ce que je sais c'est qu'il est parti et qu'on ne l'a plus jamais revu.
Très vite, j'ai développé un amour immodéré pour ma petit soeur. Maman était tombée dans l'alcool et la drogue, alors je m'occupais beaucoup de ma cadette, me prenant très vite pour sa deuxième maman. Ca m'a valu d'avoir une maturité prématurée, parce que je devais être l'adulte de la maison. Sacrée responsabilité pour une enfant que celle d'une autre enfant, mais je savais que je devais le faire, je n'avais pas le choix maman n'était pas en état de s'occuper de nous. Elle cuvait la plupart du temps, ou alors elle était totalement shootée. Elle a d'ailleurs fini par se rendre compte qu'elle n'arriverait à rien avec nous, parce qu'elle nous a laissées, ma soeur et moi, à notre grand-mère, nous abandonnant pour ne plus jamais réapparaître dans notre vie.
Chez mamy, c'était pas non plus la grande joie... Elle était plutôt stricte, on n'avait pas vraiment de jeux et la maison était austère. Mais elle nous nourrissait et s'occupait de nous, je considérais donc que c'était un mieux, même si ce n'était pas la panacée non plus. Un petit break qui ne dura pas bien longtemps. J'avais six ans quand elle est morte, les services sociaux sont venus nous chercher à l'école pour nous emmener à l'orphelinat. Je n'avais qu'une peur : être séparée de ma soeur. Là bas, je m'accrochais à elle comme si la menace était partout et qu'on essayait de me l'enlever. Je ne voyais que des ennemis partout, j'avais peur, j'étais même carrément terrifiée. Nola était tout ce qui comptait, tout ce qui était important dans ma vie, la seule chose à laquelle je tenais.
Un jour, des gens sont venus et on a été convoquées dans le bureau de la directrice. Je tenais la main de ma cadette tellement fort que les jointures de mes doigts étaient blanches, et je regardais ce couple avec une telle inquiétude que ça les a fait craquer. En tout cas c'est ce que Madame Monroe m'avoua plus tard. Ils nous ont adoptées, toutes les deux, et me donnaient enfin la possibilité d'être une petite fille comme les autres. Je n'avais plus à m'inquiéter pour Nola ou pour moi, on était en sécurité, dans une famille aimante qui nous rendait heureuses. Du coup, j'avais le temps de penser, et quand je pensais, ce n'était pas de belles images qui me venaient en tête, loin de là. J'étais amère, en colère, j'en voulais au monde entier pour mon passé, sans même me dire que seuls le présent et l'avenir comptaient.
Maintenant que je n'avais plus à être adulte avant l'âge, j'ai décidé d'être une ado dans toute sa splendeur. J'avais le droit de la vivre à fond cette adolescence, j'en avais assez chié quand j'étais gosse pour ne pas l'avoir mérité ! Les garçons me trouvaient mignonnes, j'étais plutôt sociable et comme j'avais envie de vivre ma vie à fond, les gens trop calme m'ennuyaient. Je me suis fait des amis qui n'avaient pas forcément une bonne influence sur moi, j'ai commencé à fumer quelques joints, à trouver marrant de me bourrer la gueule à coups de Mojitos. C'était peut être pas malin, mais je me sentais bien dans ma peau, et ça n'avait pas de prix.
Les Beaux-Arts... J'avais rêvé d'y étudier pendant des années et j'ai réussi à l'intégrer. J'adorais peindre, c'était la seule activité où je me sentais bien, détendue... Parfois mes tableaux étaient plein de couleurs, d'espoir, de soleil... Parfois c'est la noirceur qui les caractérisait. quelle que soit mon humeur, elle se reflétait sur mes toiles, je m'en servais comme exutoire et ça me faisait un bien fou. Je n'avais pas cessé pour autant de voir les mauvaises personnes et de faire souvent de mauvais choix. Je ne voyais rien de mal à prendre un petit joint de temps en temps, mais quand ça a touché ma propre soeur, là ça a remis les choses en question.
C'était le jour de ses dix huit ans, elle avait décidé de sortir faire la fête avec ses amis, mais l'un d'eux avait fumé du crack. Malheureusement, c'est lui qui a pris le volant, et il a loupé un virage, les envoyant droit dans un arbre. J'ai cru mourir... Voir ma soeur inanimée dans ce lit avec toutes ces machines autour, ça m'a vraiment plongée dans le fond du trou. C'est à ce moment là que j'ai décidé d'arrêter mes conneries. Les conséquences pouvaient être bien trop graves, je devais arrêter de jouer avec ça. Nola est sortie du coma, les médecins nous ont vite rassurés sur son état, et soulagée je pouvais reprendre mes études. Cette fois je m'y consacrais avec tout le sérieux possible.
Mon diplôme, je l'ai obtenu avec grande distinction. Il était temps pour moi de décider ce que j'allais faire de ma vie, et la première idée qui me vint fut cette envie que j'avais depuis deux ans, quand j'avais été passer quelques semaines de vacances là-bas avec des amis : m'installer à Rio. J'avais adoré l'ambiance du Brésil, le pays, ses habitants... Je me disais qu'y vivre ne pourrait que m'apporter beaucoup de choses, un nouveau et grand départ dans ma vie. J'ai donc sauté le pas. Nola faisait de son côté ses études en journalisme, je savais que c'était le moment idéal pour tenter l'aventure. J'ai pris l'avion pour le Brésil, cherché un petit chez moi en logeant à l'hôtel en attendant de pouvoir m'installer un peu mieux, et je n'ai pas mis longtemps avant de trouver un job de serveuse.
J'avais des rêves. Je voulais avoir mon atelier, peindre et vendre mes toiles, faire des expos... Je ne rêvais pas de gloire et de fortune, juste de pouvoir vivre de ma passion. Mais trouver un logement assez grand pour abriter un atelier de peintre, acheter tout le matériel nécessaire, ça coûtait beaucoup d'argent, et mon salaire de serveuse me permettait à peine de payer le loyer d'un bouiboui... Une collègue m'a alors parlé d'une activité qui pourrait me rapporter beaucoup d'argent avec peu d'efforts, je n'avais qu'à transporter un paquet d'un point A à un point B. J'ai vite compris que c'était de la drogue dont il s'agissait et j'ai refusé. Mais quand la semaine suivante je suis rentrée dans le minuscule studio dont le loyer pompait 9/10 de mon salaire et que j'ai croisé un cafard, j'ai décidé d'accepter l'offre. J'allais faire ça juste le temps de mettre assez de côté, je me le promettais.
Parallèlement à ça, ma vie privée prenait à son tour tout son sens. Et son sens s'appelait Tyler. On s'était rencontrés dans le bar où je travaillais et où il était venu prendre un verre un soir, on avait craqué l'un pour l'autre et on a commencé à se voir de temps en temps dans un jeu purement sexuel. Et puis... Le temps a passé, peu à peu j'étais tombée amoureuse de lui. On a commencé à sortir ensemble, une liaison qui devenait plus sérieuse jour après jour. On passait tout notre temps libre ensemble et quand on était séparés, je ne pensais qu'au moment où j'allais le revoir. On a finalement décidé d'emménager ensemble, c'était la chose la plus naturelle qui soit vu le cours des choses, j'étais folle de lui et je me disais que j'étais enfin en train de mettre de l'ordre dans ma vie. Mais il était flic, et moi je transportait des paquets... C'était pas compatible, je devais arrêter ça.
Ce soir là, j'avais reçu un message pour une nouvelle livraison. J'ai décidé d'aller chez mon contact et de prendre le temps de lui parler pour lui dire que c'était la dernière livraison que je faisais pour eux, que je voulais tout arrêter. Mais alors que j'entrais dans l'entrepôt, des coups de feu ont retentit et j'ai vu un homme s'effondrer après que sa tête ait littéralement explosé... J'avais peut être fait des conneries dans ma vie, mais la violence, les meurtres... Non, c'était pas pour moi ça ! Qu'est-ce que je foutais là ? Quand Enzo a crié "Attrapez-là !", j'ai déguerpi aussi vite que j'ai pu, sans vraiment savoir où j'allais me cacher.
L'homme qui avait été chargé par Enzo Casteläo de me retrouver s'appelait Matt Emerson. Ancien détective privé, il avait tous les trucs et tous les contacts qui lui permettaient de retrouver la trace des gens. Difficile de lui échapper, même quand on est doué, alors moi... Il n'a pas mis longtemps avant de me retrouver ! Mais contre toute attente, il ne m'a pas exécutée. Il m'a dit qu'il savait que je n'étais pas une menace pour Casteläo, qu'il n'était pas pour tuer quand ce n'était pas vraiment nécessaire... Mais que son patron me voulait morte, alors que je devais disparaître, et mieux que ça. C'est lui qui a mis ce plan à exécution, il a fait exploser l'appartement que je partageais avec Tyler, m'a fourni de faux papiers... Et moi je ne devais plus entrer en contact avec les miens. Il en allait de leur sécurité, Matt m'affirma qu'Enzo allait les faire surveiller et verrait s'ils ne me pleuraient pas vraiment. Dans ce cas, ils deviendraient, eux aussi, une cible.
Alors voilà. je devais être morte à leur yeux pour les protéger. Je me suis teinte en blonde et je me suis cachée dans les favellas, attendant que le temps passe assez pour que ma mort soit un fait avéré pour mes ennemis et que je puisse enfin reprendre contact avec ceux que j'aime. Ma soeur, Tyler... Comme ils me manquaient tous les deux ! J'avais hâte que cette histoire soit enfin terminée, hâte de sortir de cet enfer, de cette prison, et de vivre à nouveau.
PSEUDO Nooneelse ; AGE 28 ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? Pub Bazzart ; UNE REMARQUE ? ; CONNEXION 7/7 | |
Dernière édition par Olivia Bentley le Mar 20 Aoû - 19:47, édité 15 fois |
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Nola J. Monroe
⊹ JOB/ETUDES : Strip-teaseuse (et journaliste stagiaire)
⊹ PSEUDO : Liloo_59 ⊹ CELEBRITE : Barbie Palvin ⊹ MESSAGES : 144 ⊹ ICI DEPUIS LE : 06/08/2013 Points : 15
| Sujet: Re: Olivia Bentley ●๋• Sometimes fate is a joke Mar 20 Aoû - 20:50 | |
| J'ai vraiment ADORÉE ta fiche, je suis super contente là Bienvenue sur SUAD
validation • validation • validation Voilà, tu as fait le plus dur pour pouvoir rp sur notre fabuleux forum -et on est modeste si si !-. Tu es donc validé avec plaisir, cependant n'oublie pas de faire certaines petites choses qui te prendrons quelques minutes histoire de bien commencer ton intégration. Déjà, tu peux faire une demande de logement et n’hésite pas à te créer un téléphone. Par ailleurs, tu auras besoin d'amis/ennemis/amants, ce que tu veux, donc n'hésite pas à faire un tour du côté des fiches de liens (et t'en créer une surtout) et si ce n'est pas suffisant pour toi, tu peux toujours te créer un scénario, voir plusieurs. Et bien sur pour que notre petit forum grandisse n'hésite pas à faire de la pub pour nous . Pour finir, notre boite mp est ouverte, donc n'hésite pas à nous contacter en cas de problème. Bon jeu parmi nous ! |
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